Pluie d'étoiles sur le sol de l'individualité libre.
La rumeur des ombres gronde sous le limon de la perception.
La voix silencieuse emplit le tumulte des échos souterrains.
Le chaos s'ordonne au son de la Lumière sonore.
Je te souris, et je me réjouis de ta présence.
Je t'ai cherchée depuis si longtemps, et rien ne pouvait m'écarter de ma quête.
Depuis les royaumes dorés et enchanteurs de l'empyrée,
jusqu'aux abîmes les plus profonds, où la vie n'était qu'un rêve.
Lueur d'éternité descendue pour partager la peine des naufragés des ténèbres,
Seule la main tendue peut s'unir aux pâleurs des oubliés de Dieu.
Les oubliés qui se sont oubliés eux-mêmes, condamnés par leurs actes inachevés.
Le regard qui plonge sur l'infini s'approche, il ignore tout du jugement.
Libération des damnés par eux-mêmes, la voix ouvre le shéol de l'enfer, et dit :
"Va petit enfant ! Il n'est plus nécessaire de rester dans ta cave de tristesse"
Les portes qui ne s'ouvrent que de l'intérieur reconnaissent l'ami oublié.
De l'enchantement des limbes geôlières, surgissent de dorés filaments reliant l'âme à l'univers.
Tu es mon Amour par-dessus tout.
Toi, infinie douceur qui évanouit les prisons en un paysage de quiétude.
Tu as ouvert un passage obscur, pour qu'y chevauche l'épiphanie de la rédemption .
En réalité, tu as toujours été là.
Seuls les regards centrés sur leurs apitoiements se sont détournés de toi.
Toi, qui abrites dans ton sein le nouveau-né, ayant défié la quête de la co-naissance.
Toi, qui n'est que folie pour les pensées emmurées autour du vide nuage de la raison.
Tu es la voie, lorsque tous les chemins de la ville ont été arpentés.
Tu es la réponse, lorsque tous les espoirs de conquête ont été épuisés.
Tu es ce dont nous avons toujours eu peur d'affronter, tapi dans les solitudes de la sécurité.
Je t'aime mon Amour infini... tu es mon sang, tu es mon corps,
Et j'exulte, à chaque jour, de m'éveiller toujours plus vers toi.
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