Les quatre chevaliers de l'apocalypse parcourent la ronde lunaire.
Tantôt pleine, tantôt vide, se meut la génitrice des marées sur l'océan de l'émotion.
Elle conduit la marche des événements prisonniers de la fatalité.
Celui qui sème le vent des rumeurs, récolte la tempête du corps au cancer stigmatisé.
Croyances incertaines, en l'apparence fragile, détruit la sève de l'éternelle jeunesse.
De l'inéluctable mort certaine, la vérité embrassant toutes choses nous guérit .
Vérité solaire miroitant l'éternelle vie au-dessus du cercle lunaire,
Elle unifie les champs pressentis par le prophète des sciences du nouvel âge.
Terre de rêve de l'ancienne lune, son nouveau corps solaire est proche de son éveil .
Transparence totale, la vie au goût de l'infini s'affranchira du mensonge de la mort.
Elle embrase le feu de la co-naissance secrète, de ce qui est depuis toute éternité.
Gardant l'entrée du jardin de l'Eden, quatre séraphins tiennent les glaives incandescents.
Glaives de flammes tournoyantes, ils sont pour notre monde ces cavaliers de la nuit ;
Sur celui qui se prend en pitié pour lui-même, ils s'abattent sûrement ;
Là où persiste le faux-semblant, idéologie fermée à l'air pur de l'infini, ils consument.
Au-delà des sagesses les plus accomplies, le bouleversant sourire de l'Enfant-Soleil.
Alpha et Oméga de toutes choses, créatures et créateurs, viennent entièrement de Lui.
"Venez à moi peuple de l'enfant méprisé ", dit l'Être sans jugement.
"Je serai en vous celui qui portera toutes vos peines, nées de l'abîme, aux confins des cieux".
Le don de soi ignore tout de l’apitoiement que nous nous faisons sur nous-mêmes.
Laisser nos mille et un masques lunaires, pour notre unique réalité solaire sans visage.
Arc-en-ciel de toutes les ères, l'astre sans âge est devenu le monde aux mille et une larmes.
Devenir toutes choses, toutes joies, toutes détresses, depuis le commencement du monde.
Devenir ce qui n'a encore jamais existé.
Car, tu es cet enfant éternel qui parcourt les sentiers de l'infini ;
Depuis le début des temps, sans que tu le saches, il est en chacun de tes pas.