Sur mon dos coule le sang des lacérations de la peur
et de l'espérance.
Lourde est la croix du quotidien, où le temps métronome s'égraine
sur le vide des temps passés.
Ma poitrine me serre, mon cœur rythmique s'affole et mon
sommeil ne connaît plus le repos.
Que cesse l'espérance, que cessent l'attente des signes du Trompeur du dehors.
Au dedans le mystère, au-dedans l'acte, l'Être
créateur que nous sommes.
« Tout ce que vous
faites au plus petit de mes frères, c'est au Je Suis que vous le faites...»
La bataille s'engage jusqu'aux cellules "organ-isés", images des constellations du cosmos.
Le plus petit touche au plus grand changement de mère Nature.
Peurs, maladies et tourments sont les clameurs des
profondeurs.
Angoisses de l'univers, que notre corps, arche d'Alliance, nous autorise à entendre.
Angoisses de l'univers, que notre corps, arche d'Alliance, nous autorise à entendre.
Toute ascension, toute libération du peuple des atomiques enfermés, passe par ce Je Suis.
Le Temps du dehors s'efface, tout l'espace créé se comprime
en un seul point sans espace.
De notre cœur jaillit le nouveau Soleil investissant l'ancien univers.
De notre cœur jaillit le nouveau Soleil investissant l'ancien univers.
Nous marchons, sans le "s-avoir", sur le chemin du Souriant, sur les pas de la Passion.
Elle mène à l'Instant du Ressuscité, au Corps de liberté
La résurrection de la chair n'est pas le renouvellement de l'ancien corps d'esclavage.
Vient par elle l'illumination de la matière, la matière de gloire.
Elle mène à l'Instant du Ressuscité, au Corps de liberté
La résurrection de la chair n'est pas le renouvellement de l'ancien corps d'esclavage.
Vient par elle l'illumination de la matière, la matière de gloire.
Je suis toi et tu es moi ; le 7ème Ciel chemine déjà
ici-bas.
Le nouveau Soleil se lève maintenant, au moment où l'ancien
soleil est à son Zénith.
Que s'ouvre le Nouvel Œil sur notre front et alors nous LE verrons en nous.
Il monte du Ciel subquantique et envahit chaque abîme de l'ancien cosmos.