dimanche 9 juin 2013

Solstice

Sur mon dos coule le sang des lacérations de la peur et de l'espérance.

Lourde est la croix du quotidien, où le temps métronome s'égraine sur le vide des temps passés.

Ma poitrine me serre, mon cœur rythmique s'affole et mon sommeil ne connaît plus le repos.

Que cesse l'espérance, que cessent l'attente  des signes du Trompeur du dehors.

Au dedans le mystère, au-dedans l'acte, l'Être créateur que nous sommes.

« Tout ce que vous faites au plus petit de mes frères, c'est au Je Suis que vous le faites...»

La bataille s'engage jusqu'aux cellules "organ-isés", images des constellations du cosmos.

Le plus petit touche au plus grand changement de mère Nature.

Peurs, maladies et tourments sont les clameurs des profondeurs. 

Angoisses de l'univers, que notre corps, arche d'Alliance, nous autorise à entendre.

Toute ascension, toute libération du peuple des atomiques enfermés, passe par ce Je Suis.

Le Temps du dehors s'efface, tout l'espace créé se comprime en un seul point sans espace.

De notre cœur jaillit le nouveau Soleil investissant l'ancien univers.

Nous marchons, sans le "s-avoir", sur le chemin du Souriant, sur les pas de la Passion.

Elle mène à l'Instant du Ressuscité, au Corps de liberté

La résurrection de la chair n'est pas le renouvellement de l'ancien corps d'esclavage.

Vient par elle l'illumination de la matière, la matière de gloire.  

Je suis toi et tu es moi ; le 7ème Ciel chemine déjà ici-bas.

Le nouveau Soleil se lève maintenant, au moment où l'ancien soleil est à son Zénith.

Que s'ouvre le Nouvel Œil sur notre front et alors nous LE verrons en nous.

Le Feu ne brûle que là où le mensonge à fait son nid.

Il monte du Ciel subquantique et envahit chaque abîme de l'ancien cosmos.


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