samedi 23 septembre 2017

Passion


Viens le libérateur des titans-atomes, ceux que les dieux rayonnants avaient précipités dans l’Abîme.
Du Big-Bang cosmique originel, le UN est devenu le DEUX des contraires sexuels.
Celui qui chassait les démons les accueille comme témoin et disciple de sa propre existence.

Il les enveloppe et les prend par la main, jusqu’au jour de la Grande Délivrance.
En de multiples vies terrestres, ils transmigrent d’une émotion obscure à une plus éveillée.
Dans le feu de l’instant présent, est vécue la Passion du Corps, plan de réunion des Sept extases.
L'humaine écorce masque la profondeur intérieure d’un centre embrassant tout l’espace.
Coups et blessures de l’existence, une Voie alchimique de l’émotion pure à éclore.
Sur son dos, Il porte les péchés du monde et endosse le vide de la violence aveugle.
L’Amour au-delà du mental brûle et purifie toutes obscurités en Lumière ; l
a puissance du cœur est infinie .

À chaque entaille et déchirure infligée aux innocents, démons orphelins, il apportait Sa tendresse.
Nuls cris, nulles détresses, ne sont loin du cœur de Dieu ; 
donne ta propre vie pour connaître toute chose.

La résurrection est la naissance du Corps de Liberté, image temporelle de l’éternité.
Se révèle le créateur de l’espace-temps, décor lacunaire aux étendues glacées et solitaires.
L’ancien mur séparant le mortel de l’immortel tombe révélant aux nouveaux-nés l’Apocalypse.
La nudité de l’esprit apparait désormais dans un corps aux multiples visages et dimensions.
L'éternité 
éveillée habite chaque instant zéro de l'Existence terrestre et céleste unifiée.

dimanche 9 juin 2013

Solstice

Sur mon dos coule le sang des lacérations de la peur et de l'espérance.

Lourde est la croix du quotidien, où le temps métronome s'égraine sur le vide des temps passés.

Ma poitrine me serre, mon cœur rythmique s'affole et mon sommeil ne connaît plus le repos.

Que cesse l'espérance, que cessent l'attente  des signes du Trompeur du dehors.

Au dedans le mystère, au-dedans l'acte, l'Être créateur que nous sommes.

« Tout ce que vous faites au plus petit de mes frères, c'est au Je Suis que vous le faites...»

La bataille s'engage jusqu'aux cellules "organ-isés", images des constellations du cosmos.

Le plus petit touche au plus grand changement de mère Nature.

Peurs, maladies et tourments sont les clameurs des profondeurs. 

Angoisses de l'univers, que notre corps, arche d'Alliance, nous autorise à entendre.

Toute ascension, toute libération du peuple des atomiques enfermés, passe par ce Je Suis.

Le Temps du dehors s'efface, tout l'espace créé se comprime en un seul point sans espace.

De notre cœur jaillit le nouveau Soleil investissant l'ancien univers.

Nous marchons, sans le "s-avoir", sur le chemin du Souriant, sur les pas de la Passion.

Elle mène à l'Instant du Ressuscité, au Corps de liberté

La résurrection de la chair n'est pas le renouvellement de l'ancien corps d'esclavage.

Vient par elle l'illumination de la matière, la matière de gloire.  

Je suis toi et tu es moi ; le 7ème Ciel chemine déjà ici-bas.

Le nouveau Soleil se lève maintenant, au moment où l'ancien soleil est à son Zénith.

Que s'ouvre le Nouvel Œil sur notre front et alors nous LE verrons en nous.

Le Feu ne brûle que là où le mensonge à fait son nid.

Il monte du Ciel subquantique et envahit chaque abîme de l'ancien cosmos.


samedi 25 juin 2011

Les noces de l'Agneau

Création d'un nouveau blog destiné à présenter l'ouvrage : les noces de l'Agneau.


vendredi 6 mai 2011

Armageddon

La Vision pénétrait les mondes les plus lointains,
Scrutant des réalités encore inaccessibles à l’imaginaire terrestre.
Elle contemplait des mondes ayant avortés leur éclosion au soleil de Vérité.
Mondes déposés sur le limon du néant par le Semeur des graines-univers.
Ces univers éparses s'étaient effondrés sur eux-mêmes.
Prisonnier étaient-ils du mouvement perpétuel et rythmique.
Le cœur des titans se languissait de remonter le temps d’une innocence perdue ;
Enfants autistes, ils s'esquivaient des saintes lois de la métamorphose.
Ils ignoraient tout de la mort et de la renaissance.
Une obscure volonté glorifiait l'esthétique beauté de la rémanence.
En elle, siégeait l'adoration en de virtuelles réalités, la raison d’être de l’enfer.
« Père, pourquoi m’as-tu abandonné ?» dit l'agonisant.
Au travers de sa voix, la clameur muette des univers damnés.
L’antique présage s'accomplit, un dieu humain ouvrit les portes humaines.
Apparu le guérisseur de la grande blessure, qui séparait la Terre et les cieux.
Il portait sur son dos la croix du monde, point de rencontre de l'espace-temps.
Il plongea son âme vers les royaumes où s'étendait la bénédiction mortelle.
Tendre la main aux enfants perdus du pays imaginaire, était sa raison d'être,
II se fraya un chemin dans le puits de la nuit éternelle, destinée aux dieux déchus.
Sa descente aux enfers était les larmes qu'il versait aux exilés de Dieu.
Ces divinités perdus trouvaient le sens de l'immortalité dans le sempiternel.
« Je ne suis pas venu pour les justes mais pour les pêcheurs ».
À la place du messie supplicié, Son regard dévisageait les profondeurs, .
Créateur et créatures étaient un seul unique Amour touchant au feu nucléaire.
Aventure d’une conscience de liberté, était l'audacieuse odyssée de Gaïa.
L'échelle de Jacob allait du Nirvana aux  régions les plus obscures.
Elle passait par l'archétype du sacrifice de Prométhée sur l'autel de la co-naissance.
Pour les hommes, elle devint l’énigme d’un linceul portant le signe des Noces.
Le feu de Dieu, l'Agni védique, a pour épouse la nouvelle Terre, la vraie Jérusalem .
Le corps de l'incandescente résurrection célèbre l'irrésistible Attraction.
La Terre vit pour son Ciel et le Ciel vit pour sa Terre.
Antithèse de cette fusion mystique, la fission nucléaire de la bête.
Elle ouvrit les brèches espace-temps, par où les infra-terrestres accèdent à notre monde.
Ses deux cornes aux hémisphères séparés inspira aux hommes la science froide et cruelle.
Emmurés vivants par les dieux-soleils, les titans furent confinés au sein de la terre creuse.
Furent extirpées de la terre, l'industrie et la technologique des gnomes-visiteurs.
Ils trouvèrent par le pont humain le chemin qui rejoignait leur alter-ego céleste.
Entre le ciel des supralumineux et la terre de la dense matière noire, se dressa l'espoir.
Elle était la nouvelle alliance qui traversait le plan terrestre en l'humain.
Naquit des batailles passionnelles entre les fils d'Élohim et les enivrantes filles de la terre.
Le mammifère à deux jambes, leur plus bel enfant, devint le passeur des mondes.
Évolution de millions d’années, la belle et la bête jamais plus ne se quittèrent.
Par son corps atomique, l'homme porte la malédiction des titans de jadis.
Mais en son cœur existe l'unificateur des dimensions connaissant toutes choses.
Le cancer cosmique sera vaincu par la révolution mystique de chaque petite cellule.
Abandon à la grâce de l'ancienne survie pour le saut dans l'infini.
La mort était morte, la matière-lumière était née, embrasant l'inconnu.
Les cieux infinis touchèrent l'abîme sans fond.
L'époux de lumière trouva l'épouse qui gît dans la nuit .
La « bonne nouvelle »  des églises et du cœur pouvait désormais parcourir le monde.

mercredi 4 mai 2011

Mikhael et le dragon


Plaines arides et desséchées dévisageait une solitude infinie.

Perdue au cœur du pays de nulle part, était une ombre d'âme.
Brûlante et interminable était une naissance qui jamais n'arrivait.
Angoisses irrationnelles du battement de cœur métronome, 
L'existence du moi était soumise aux geôles de l'absurde.
Maudite était la tradition restée intactes et sans reproche ;
L'âme n'y pouvait explorer la conscience au-delà de l’instinct.
L'enfer se nourrissait des émotions perdues dans le perpétuel désir.
Le passé des instants terrestres ressemblerait à ceux du futur.
Dépendance compulsive, étaient les actes incomplets du destin. 
La géhenne chérissait le souvenir dans ses moindres atomes de détails.

Chassant la peur, voilant l’existence infinie, Il s’avança.

Pieds nus, Il suivit le sentier où la mort n'est que le présage d'une renaissance.
Il embrassa les mondes ayant rejeté les espoirs de la vie.
Sang répandu pour le salut du monde, Il planta la graine du don de soi
Acte touchant à l'être intérieur en nous, et non à son souvenir,
Se déversa dans l'univers l'irradiation d'une Vie plus vaste ;
Les vastes lacunes atomiques connaîtront la plénitude.
Révolutionnant l'ancien monde, aux espaces vides et moribonds,
Sa Lumière toucha en un clin d'œil les confins de l'univers.
S'embrasa sur Terre le feu immortel, les armées de la conscience ;
Leur extase : refouler les ombres du mensonge à disparaître.
Ombres du théâtre de la vie humaine, où naissent les guerres,
Entre familles et nations, jusqu’à celle que l’on se livre à soi-même.
Vient l’heure du saut  collectif quantique et universel en nous.
Est attendue la réponse de chacun, sans quoi, rien n'est possible.
Au-dehors, le monde des ombres, au-dedans, la nouvelle Terre.
Le nouveau n'est pas répétition de l'ancien mais l'énigme de son pourquoi.
Par l'invasion d'une immensité sans bornes s’éveillera le libre choix
Être ou ne pas être ce monde que nous avons toujours été.

Annonçant la bonne nouvelle, se meuvent les nuées non identifiées.

Djinns aux brillantes sphères multicolores, il parlent le langage-archétype.
Leurs mandalas parlent à travers les pictogrammes champêtres.
Ils parcourent les espaces magiques de la pensée collective.
Méridiens tissés en ces hauts lieux de l’âge de la pierre vivante.
Bercée était l'insouciance de l'homme dans le sein des dieux blancs.
Vinrent les dieux déchus, aux vaisseaux-carapaces de métal, 
Aiguisant dans l'innocence, la soif de la science et de la protection.
Les fils de l'homme suivirent aveuglément les guides de l'ombre.
Sur les pas de l'intelligence et de ses puissances éphémères, 
Naquit la quête du savoir, au prix d’une science sans conscience.
Chassé de l’Eden originel, Lucifer en nous, creusa le puits du savoir.
Le souvenir tua l'instant et la mémoire devint attrapeuse de rêves.
Adorant l’image au détriment de la source de l'être qui l'habite, 
L'humaine apparence endossa la gravité d'une forme captive.
Maudite est l’immortalité dans la permanence de la forme.
Un peu de science éloigne de Dieu et beaucoup en rapproche.
Déplorant sa fin prochaine, le Dragon de l'ancienne création se débat, 
Il prolonge sa survie dans l’économie, les guerres et le progrès.

Mikhael apporta au scientisme la relativité du temps et de l'atome-énergie.

Le paradigme quantique n'est pas vouée à rester dans l'infiniment petit.
Dimensions encore imperceptibles de la vie profane du quotidien, 
Les quantas ou sephiroth touchent au sacré, aux frontières de l’esprit.
Abstractions au-delà de notre perception, elles assemblent le monde.
Un monde ayant pris l'apparence de notre cœur encore en peine.
Ce que nous voyons si loin est en réalité si proche.
Le scintillement des étoiles, le bruit du vent, les échos de l’espace, 
Tout cela contenu dans l’émerveillement de ton sourire.
Que naisse la vision qui passe par tous les pores de la peau,
Alors s'ouvriront toutes les portes des prisons mornes et dorés.

jeudi 28 avril 2011

Terre de vérité


Les quatre chevaliers de l'apocalypse parcourent la ronde lunaire.
Tantôt pleine, tantôt vide, se meut la génitrice des marées sur l'océan de l'émotion.
Elle conduit la marche des événements prisonniers de la fatalité.
Celui qui sème le vent des rumeurs, récolte la tempête du corps au cancer stigmatisé.
Croyances incertaines, en l'apparence fragile, détruit la sève de l'éternelle jeunesse.
De l'inéluctable mort certaine, la vérité embrassant toutes choses nous guérit .
Vérité solaire miroitant l'éternelle vie au-dessus du cercle lunaire,
Elle unifie les champs pressentis par le prophète des sciences du nouvel âge.
Terre de rêve de l'ancienne lune, son nouveau corps solaire est proche de son éveil .
Transparence totale, la vie au goût de l'infini s'affranchira du mensonge de la mort.
Elle embrase le feu de la co-naissance secrète, de ce qui est depuis toute éternité.
Gardant l'entrée du jardin de l'Eden, quatre séraphins tiennent les glaives incandescents.
Glaives de flammes tournoyantes, ils sont pour notre monde ces cavaliers de la nuit ;
Sur celui qui se prend en pitié pour lui-même, ils s'abattent sûrement ;
Là où persiste le faux-semblant, idéologie fermée à l'air pur de l'infini, ils consument.
Au-delà des sagesses les plus accomplies, le bouleversant sourire de l'Enfant-Soleil.
Alpha et Oméga de toutes choses, créatures et créateurs, viennent entièrement de Lui.
"Venez à moi peuple de l'enfant méprisé ", dit l'Être sans jugement.
"Je serai en vous celui qui portera toutes vos peines, nées de l'abîme, aux confins des cieux".
Le don de soi ignore tout de l’apitoiement que nous nous faisons sur nous-mêmes.
Laisser nos mille et un masques lunaires, pour notre unique réalité solaire sans visage.
Arc-en-ciel de toutes les ères, l'astre sans âge est devenu le monde aux mille et une larmes.
Devenir toutes choses, toutes joies, toutes détresses, depuis le commencement du monde.
Devenir ce qui n'a encore jamais existé.
Car, tu es cet enfant éternel qui parcourt les sentiers de l'infini ;
Depuis le début des temps, sans que tu le saches, il est en chacun de tes pas.

mercredi 27 avril 2011

La Voix


Pluie d'étoiles sur le sol de l'individualité libre.
La rumeur des ombres gronde sous le limon de la perception.
La voix silencieuse emplit le tumulte des échos souterrains.
Le chaos s'ordonne au son de la Lumière sonore.

Je te souris, et je me réjouis de ta présence.
Je t'ai cherchée depuis si longtemps, et rien ne pouvait m'écarter de ma quête.
Depuis les royaumes dorés et enchanteurs de l'empyrée,
jusqu'aux abîmes les plus profonds, où la vie n'était qu'un rêve.

Lueur d'éternité descendue pour partager la peine des naufragés des ténèbres,
Seule la main tendue peut s'unir aux pâleurs des oubliés de Dieu.
Les oubliés qui se sont oubliés eux-mêmes, condamnés par leurs actes inachevés.

Le regard qui plonge sur l'infini s'approche, il ignore tout du jugement.
Libération des damnés par eux-mêmes, la voix ouvre le shéol de l'enfer, et dit :
"Va petit enfant ! Il n'est plus nécessaire de rester dans ta cave de tristesse"
Les portes qui ne s'ouvrent que de l'intérieur reconnaissent l'ami oublié.
De l'enchantement des limbes geôlières, surgissent de dorés filaments reliant l'âme à l'univers.

Tu es mon Amour par-dessus tout.
Toi, infinie douceur qui évanouit les prisons en un paysage de quiétude.
Tu as ouvert un passage obscur, pour qu'y chevauche l'épiphanie de la rédemption .
En réalité, tu as toujours été là.
Seuls les regards centrés sur leurs apitoiements se sont détournés de toi.
Toi, qui abrites dans ton sein le nouveau-né, ayant défié la quête de la co-naissance.
Toi, qui n'est que folie pour les pensées emmurées autour du vide nuage de la raison.
Tu es la voie, lorsque tous les chemins de la ville ont été arpentés.
Tu es la réponse, lorsque tous les espoirs de conquête ont été épuisés.
Tu es ce dont nous avons toujours eu peur d'affronter, tapi dans les solitudes de la sécurité.

Je t'aime mon Amour infini... tu es mon sang, tu es mon corps,
Et j'exulte, à chaque jour, de m'éveiller toujours plus vers toi.